Avec ce deuxième opus, Paola Simonini essaie de garder le fil d’un dialogue interrompu avec son fils Jean-Christophe. Cet enfant si doux, si caressant a préféré partir au terme d’une vie trop douloureuse.

Il a laissé une mère anéantie par un chagrin sans nom. Cet innommable, Paola Simonini essaie de le nommer afin que perdure le souvenir de cet enfant tant aimé.

Il s’agit pour cette mère de retrouver le réel de son fils, et ce n’est pas l’intelligence qui permet d’accéder au réel, c’est autre chose. C’est ce lien d’amour absolu qui malgré l’absence se perpétue au travers des mots qui viennent du fond de l’âme.

Mon ange blessé c’est une intensité, une façon d’aller au fond des choses que seul le cœur d’une mère peut comprendre.