Si le milieu naturel de la Petite Camargue ne diffère guère des aspects deltaïques de la Grande, il y a tout de même une facilité de communication avec l’extérieur, facteur important dans ce pays longtemps hostile et malsain.

Ce milieu ne fut tout d’abord exploité que d’une façon très superficielle par la paysannerie des hameaux voisins, mais sans l’habiter faute de moyens. La féodalité allait permettre, avec la création de grands domaines laïques et surtout ecclésiastiques, divisés en mas, une exploitation agricole avec la culture du blé.

Mais ce ne fût qu’avec l’apparition des moyens de transport modernes, par route ou chemin de fer, que ces mas, dont la propriété passa à la bourgeoisie, se tournèrent vers des cultures plus intensives, production du vin puis du riz, apparition d’un élevage plus poussé. Ce milieu, longtemps hostile se montre au contraire très favorable au tourisme.

Ces transformations ont entraîné de grands changements dans la société.