On retrouve la story de Carole le jour de son embauche dans la rame de métro qui l’emmenait de chez ses parents à l’Opéra. Elle allait déménager sous peu mais attendait la fin de sa période d’essai pour ne pas prendre un risque financier inutile et avoir à s’organiser sur deux fronts : le travail et sa vie au quotidien, les courses sans parler du ménage, de l’entretien du linge, etc... Elle n’avait pas une grande habitude de toutes ces choses indispensables dont elle ne s’était jamais vraiment occupée et préférait prendre son élan !

Son cœur battait très fort ; sans savoir, ni s’expliquer pourquoi, il aurait fallu peu de choses pour qu’elle fasse demi-tour et rentre se cacher sous les draps.

C’était la première fois qu’elle avait autant peur. Ce matin inoubliable, elle changea au moins quatre fois de tenue sous le regard intraitable de Juliette qui, vers la fin des essayages, commençait à s’énerver. Elle avait peur que Carole soit en retard dès le premier jour et qu’elle se fasse marquer au fer rouge d’une très mauvaise impression.

Au final, Carole jeta son dévolu sur un ensemble en soie sauvage abricot, ceinturé. Il était complété par des accessoires couleur caramel, chaussures compensées à hauts talons et sac à main classique ; le mois de mai resplendissait ! Le soleil jetait un voile plus qu’agréable sur la fraîcheur du matin.

Catherine Allès Pernoud, née en 1953, poursuit sa carrière à travers l’écriture avec son deuxième roman, La Danse d’une vie, suite du volume La lune se couche toujours trop tôt.

Romans autobiographiques.

Grâce au ciel et aux efforts de chacun, corps médical, personnel lambda, la COVID- 19 ne s’est pas envolée mais les moyens, vaccins entre autres, pour y échapper ont été découverts et la vie est redevenue à peu près normale.

Catherine s’est prise aux jeux de l’écriture, des formules, elle espère, par ce biais donner du plaisir.

Les premières réactions de La lune se couche toujours trop tôt ont été favorables et lui ont donné de l’enthousiasme pour continuer ce lourd travail. Il serait simplement dommage de ne pas lire le premier roman et de s’attacher uniquement au deuxième car ils sont liés.

Carole a grandi, terminé ses études, trouvé sa voie professionnelle. Elle a de l’envergure, de l’ambition, peut-être même un peu trop. Le cercle de la famille et des amis va s’élargir. L’histoire commence dans les années 1980 pour se terminer vers 2021.

Tous les noms ont été modifiés ainsi que quelques textes des lettres.

Ce sont les paroles d’une femme qui, peu à peu, arrive dans sa maturité personnelle et professionnelle.  Certains personnages sont toujours présents, il y a des naissances, et d’autres ne font plus partie du sérail, décédés ou partis très loin.