À l’heure actuelle, la conception de la science prévalant à peu près dans l’ensemble de la communauté scientifique est celle d’une discipline intellectuelle qui (re)cherche, par essais et erreurs, à l’aide, bien entendu, des incessants va-et-vient entre, d’une part, des corpus théoriques et, d’autre part, des relevés empiriques et/ou des démonstrations à propos des vérités partielles et provisoires sur des objets de telle sorte que le consensus sur ces vérités s’établissent à l’époque où elles sont énoncées auprès d’une majorité de membres d’une faction de la communauté scientifique concernée.

Dans cet ouvrage, Sciences sociales et sociétés, nous allons essayer de nous livrer à cet exercice épistémologique pour tenter d’expliquer le lien – aussi étroit que singulier- existant entre les sciences sociales et la société. Aussi nous évertuerions-nous à montrer les articulations sociales multiformes qui peuvent éloquemment expliquer et mettre en relief cette particularité de la connexion entre la société et les sciences, en général, et plus particulièrement les sciences sociales. 

Docteur en Sociologie, Dieudonné IYELI KATAMU est professeur des universités à la faculté des sciences sociales, administratives et politiques de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) en République Démocratique du Congo. Actuellement il est Directeur Général de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) à Mbandaka.