Avant d’immortaliser la blancheur mythique et mystique d’un cachalot blanc Herman Melville exalta la blancheur et la beauté d’une femme.
L’œuvre de Herman Melville est une plongée au cœur de la pulsation du monde.
Cette palpitation intime d’un cœur tonnant en même temps contre la chair d’un cachalot nommé Moby Dick aussi bien que celle d’une femme nommée Yillah et se recueillant en la ténèbre d’un dieu ruisselant d’Amour
On connaît Moby-Dick même si peu ont lu le livre mais admiré le film de John Huston alors que l’on connaît beaucoup moins cet autre livre que l’auteur américain écrivît aussitôt après Pierre ou les Ambiguïtés c’est encore un film qui révélera cette histoire en France et que dire de Mardi cette immense fresque écrite avant Moby-Dick que les meilleurs lecteurs de Melville laissent volontiers de côté.
En moins de cinq ans – Melville a trente ans lorsqu’il entreprend d’écrire Moby-Dick – il publie cinq livres dont trois œuvres majeures qui selon moi constituent sa Divine Comédie.
Réunissant ces trois écrits en un même triptyque sous le regard de tout l’œuvre du poète Herman Melville ce livre se révèle être également une plongée parmi l’inouï et la simplicité de l’inceste originaire

Le Chatelain né en 1968 vit et écrit à Genève – Il a notamment publié
la poésie Le Davincicon
le psaume Guerra le fond serein des choses à la croisée des tempêtes
la fontaine mystique de Herman Melville Mystic Fountain
A advenir :
le regard de Nitescente déhiscence